la nuit n'est jamais complète.
J'avais 10 ans. Mon père était malade. Nous étions convoqués par les édiles. Les officiels bardés de tricolore, les généraux, un micro. Dans le grand jardin où je cueillais d'autres fois de la couronne de mariée, une jolie spirée blanche. Ma mère, mon petit frère et moi étions en contrebas du jardin dans "le grand bassin", retenue d'eau devenue stade de foot, nous écoutions près d'un but, adossés à l' un des montants. Ma mère s'est sentie mal. Trop de monde, trop chaud, elle nous a pris par la main, emmenés plus loin. Quelques minutes plus tard, une forte explosion. Une grenade a explosé pas loin de l'endroit où nous étions juste avant. Des corps, du sang, la peur, mon père dans la rue nous cherchait, tenant à peine sur ses jambes. Des chrétiens, des juifs, des musulmans. Les barbares ne font pas le tri, ça les fait marrer.
Le Général de Gaulle ne viendra pas jusqu'ici.
Tlemcen 1958
Il y a toujours puisque je le dis,
Puisque je l'affirme,
Au bout du chagrin,
une fenêtre ouverte,
une fenêtre éclairée.
Il y a toujours un rêve qui veille,
désir à combler,
faim à satisfaire,
un cœur généreux,
une main tendue,
une main ouverte,
des yeux attentifs,
une vie : la vie à se partager.
MO 18/11/2015 10:47
mère de la mule 16/11/2015 14:21
Claude 15/11/2015 15:25
patricia 15/11/2015 14:46
Marie-Claude 15/11/2015 06:43
Catherine D 15/11/2015 10:29
Emmanuelle 14/11/2015 22:16
Catherine D 15/11/2015 10:32
Anne-Marie 14/11/2015 20:59
Catherine D 15/11/2015 10:35
Catherine Loriot 14/11/2015 20:59
Catherine D 15/11/2015 10:35
Lo Marcy 14/11/2015 20:43
Sylvaine 14/11/2015 17:31
Catherine D 14/11/2015 20:20
kasimir 14/11/2015 17:11
Catherine D 14/11/2015 20:21
catherine 14/11/2015 14:16
Catherine D 14/11/2015 20:20