...et autres rêves
Par Catherine Delhom
Mais oui , aujourdhui 11 novembre est la journée mondiale de l'origami, plier déplier, replier, sport auquel je me suis initiée avec Angélique à l'occasion de l'exposition Images du Japon à Onzain...
copié collé de wikipedia
La légende des mille grues (千羽鶴, せんばづる, senbazuru ou zenbazuru) est une légende originaire du Japon, où l’origami est très pratiqué1, qui raconte que si l’on plie mille grues en papier dans l'année, retenues ensemble par un lien, on peut voir son vœu de santé, de longévité, d'amour ou de bonheur exaucé. Pour que le vœu, la chance ou la santé se réalise, on doit fabriquer le senbazuru pour une personne bien particulière et faire une prière à chaque grue achevée. Une seule personne doit conserver le senbazuru, celle pour laquelle il a été fait. Moins nombreuses sont les personnes à avoir fabriqué la guirlande, plus le vœu sera fort car il aura demandé beaucoup plus de patience et de persévérance… En général, on offre un senbazuru à une personne très proche, souvent malade (depuis Sadako Sasaki), ou plus culturellement pour une naissance ou un mariage. La guirlande des 1 000 grues est devenue un symbole mondial de paix et les gens peuvent en laisser dans les temples ou jardins de prières (notamment à Tokyo et Hiroshima). La guirlande est alors laissée à la merci des éléments et symbolise des messages. Elle a alors le même sens que les drapeaux de prières tibétains.
Cette légende a inspiré l'histoire de Sadako Sasaki2, survivante des bombardements atomiques, désignée par le terme hibakusha3. Cette fillette japonaise atteinte de leucémie à la suite de l’explosion de la bombe atomique d’Hiroshima avait entrepris de réaliser, sous l'impulsion de sa meilleure amie Chizuko, mille grues en origami afin de réaliser son vœu de guérison. Malheureusement, elle est morte avant d’avoir pu achever sa tâche en ayant réalisé seulement 644 grues. Les élèves de sa classe ont terminé ce qu'elle avait commencé et son histoire a fait de la grue en papier un symbole de la paix4. Son histoire est racontée dans le livre Sadako and the Thousand Paper Cranes, écrit par Eleanor Coerr en 1977, traduit en plusieurs langues 5.
En 1958, un monument de la paix des enfants a été inauguré, immortalisant en son sommet, Sadako tenant une grue en or dans ses mains. L'événement a eu lieu le jour de la fête des enfants, le . Son piédestal porte l'inscription « Ceci est notre cri. Ceci est notre prière. Pour construire la paix dans le monde ».
Cela ne doit pas faire oublier que le Japon s'est allié à notre voisin allemand qui a envahi notre pays, avec les exactions que nous connaissons, les millions de morts, de torturés, et la destruction programmée d'un pays...
Dans tous les conflits les enfants sont des martyrs et je suis désolée que les enfants japonais aient payé pour les enfants de toutes confessions dont le fascisme, Hitler et consorts ont détruit les vies.
Alors pensons au présent, certes mais sans oubli , même si certains essaient de nous faire oublier ce qui s'est passé.
Aujourd'hui est aussi le jour où s'est finie la guerre d'avant , ses tranchées, ses morts, ses destructions...
C'est la fin de la "der des der" cette bonne blague...
Gardons les statues, même celles des tyrans, elles sont là pour nous rafraichir la mémoire.
Il y a eu aussi des tranchées ici dans le Val de Loire, mais d'entrainement, aujourd'hui envahies par les arbres et comblées par le temps qui passe ...
Bonne journée, il fait froid et beau !
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