Avez-vous lu ce joli roman d'Isabel Allende "portrait sepia", l'histoire d'une jeune femme en Amérique du Sud, à l'époque où les photos nétaient pas en couleurs ? dure vie...et belle histoire.
"on ne dit pas marron, mais sepia, terre de sienne, sienne brûlée, terre d'ombre..."
Il y a l'encre sepia que j'avais essayée il y a longtemps, je l'ai emportée
un dimanche de soleil dans le parc du château de Chaumont sur Loire
ici sur un papier bleu, les cèdres qui sont à droite du pont-levis
Assise dans l'herbe sous les arbres, j'ai entendu des choses tomber près de moi:
les premiers marrons d'Inde de la saison.
on dit que de conserver le premier qu'on ramasse dans sa poche
porte bonheur, on peut toujours essayer
voilà ce que j'en ai fait, ça n'a rien d'impérissable, mais j'ai passé un très bon moment !
le marron d'Inde aurait été introduit à Contantinople au 16ème siècle,
et de là, est arrivé en Europe, via l'Autriche.
En Bavière il est l'emblème des "Biergarten",
restaurants à bière implantés sous les marronniers,
où on peut emporter son casse-croûte.
Ces arbres sont victimes d'un parasite, qui les fait jaunir dès juillet.
La seule parade, ratisser les feuilles et les brûler pour détruire les larves.
Le marron tire son nom du mot ligure mar qui signifiait caillou.
le marron est toxique mais utilisé pour produire des médicaments pour la circulation veineuse.