...et autres rêves
Par Catherine Delhom
Je veux dire la glycine qui doit être centenaire.
Lili le voisin qui aurait plus de 100 ans maintenant nous a dit il y a 30 ans, oh, ben elle a ben 60 ans, j'l'a planté avec mon pèrrre... avec son accent de la Nièvrrre.
Vrai, pas vrai, la bête est ancienne et nous a fait acheter la maison. Les environs sont ivres de son parfum, les butineurs aussi et même la poule maintenant solitaire va pondre son oeuf à son pied, dissimulée par les feuilles d'hellébores. J'ai trouvé sa cachette par hasard, en montrant la glycine à Patricia (Mon jardin de poche)
Je ne taille pas la glycine, ou à peine, mais je retire le vieux bois de temps en temps, car elle pèse sur son armature qui donne des signes de faiblesse, la glycine qui pousse comme une liane, en avançant, arrache tout !
Dessous c'est comme ça :
Je dois repeindre la table. de toutes façons le gris métallisé d'il y a plusieurs années ne me plaisait pas trop.
Oui mais quelle couleur ? Pas blanc, pas noir, pas rouge, pas bleu ....
Le salon de jardin est notre premier achat il y a 30 ans, aux Puces de Clignancourt, un coup de foudre avant même d'être en possession de la maison. J'avais déjà peint une assiette prémonitoire !
Quand on voit l'entrelac des lianes de glycine, on comprend qu'il faut éviter de la planter contre une maison.
Photo suivante: une glycine ayant mangé sur support, au château de Cheverny
Ce n'est pas trop le moment de s'absenter ! Avec les pluies les nappes phréatiques se sont regarnies en Loir-et-Cher, et l'herbe en a profité pour pousser un peu partout, c'est la jungle ! Même si j'adore ma jungle, il va falloir jouer de la gouge et du sécateur. Les roses se préparent, les iris aussi.
Cet après-midi c'est atelier , avec pas tel au programme, devinez ce que je vais faire....
Bon week-end 💜💚
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