...et autres rêves
Par Catherine Delhom
Un petit bouquet ?
On n'a pas encore vu de neige cette année en bord de Loire, et je doute qu'il en tombe.
Mais on ne sait jamais !
Les perce-neige (Galanthus nivalis) sont, eux, fidèles au poste.
Une petite promenade improvisé d'Hector à l'Ile de la Folie au retour de courses en passant par Chaumont-sur-Loire :
L'Île de la Folie est un secteur naturel protégé, on ne doit pas sortir du sentier qui en fait le tour, le bois n'y est pas exploité, et le lieu reste sauvage et naturel. On s'attend presque à voir Tarzan se balancer sur une liane de clématite, ou à croiser sanglier, chevreuil, blaireau ou castor !
Ils poussent là, mais pas en contrebas, plus humide, et pas sur la rive droite de la Loire juste en face, plus ensoleillée.
Sur le côté gauche de la route vers Candé-sur-Beuvron, et peu sur le côté droit !
Leurs graines sont propagées par les fourmis, c'est la Myrmécochorie (du grec Myrmex, fourmi) On appelle zoochorie la propagation pas les animaux en général.
On n'y est pas autorisé à cueillir (ou quelques fleurs discrètement...) Dans le passé il y a eu des trafics massifs qui ont fini au tribunal.
Au début du siècle dans la région, on a confectionné des bouquets de perce neige, à l'aide d'un gabarit en bois comme celui que m'a offert Bernadette Simon-Brossard, à l'origine avec son mari du musée de l'outil ancien des Montils, près de Blois 41. Ces bouquets , ancêtres des bouquet de muguet étaient envoyés dans les grandes maisons de la capitale pour offrir aux clientes fidèles.
On cueille 30 fleurs, que l'on positionne serrées dans ce moule en bois,
et on referme le ruban en faisant un joli noeud.
Celles-ci sont de mon jardin où les fourmis bossent depuis longtemps !
Mes perce-neiges sont déjà trop avancés, il aurait fallu les cueillir en boutons, et puis je ne suis pas dégourdie, pensez que les femmes et les enfants qui faisaient ça et en famille étaient sûrement payés à la pièce !
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